Plate 74
"Caesar, Brutus and Cassius"
Moriae Encomium
Illustrated by Hans Holbein the Younger
Single Greeting Card (with matching Envelope)
Code: H ME74 SGC |
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Reproduction on 8x12" sheet
Code: H ME74 8x12 |
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Reproduction on 12x18" sheet
Code: H ME74 12x18 |
Holbein's illustration shown in Plate 74 from Moriae Encomium is associated with the following text drawn from
John Wilson's 1668 translation:
But why am I so careful to no purpose that I thus run on to prove my matter by so many
testimonies? when in those mystical Psalms Christ speaking to the Father says openly, "Thou
knowest my foolishness." Nor is it without ground that fools are so acceptable to God. The
reason perhaps may be this, that as princes carry a suspicious eye upon those that are
over-wise, and consequently hate them--as Caesar did Brutus and Cassius, when he feared
not in the least drunken Antony; so Nero, Seneca; and Dionysius, Plato--and on the
contrary are delighted in those blunter and unlabored wits, in like manner Christ ever
abhors and condemns those wise men and such as put confidence in their own wisdom.
And this Paul makes clearly out when he said, "God hath chosen the foolish things of this
world, "as well knowing it had been impossible to have reformed it by wisdom. Which also
he sufficiently declares himself, crying out by the mouth of his prophet, "I will destroy the
wisdom of the wise, and cast away the understanding of the prudent."
The associated French text from L'Eloge de la Folie (1728) follows:
Or, suivant l'interpretation d'Origene, on ne peut pas rapporter cette Folie à l'opinion des
hommes, non plus que cet autre passage, Le mystere de la Croix est folie à ceux qui périssent.
A quoi bon me fatiguer par toutes ces recherches? L'Homme-Dieu, s'adressant à son Pere
dans les Pseaumes, ne lui dit-il pas, Tu connois ma folie? Ce n'est pas peut-être sans suject, ou
pour mieux dire, c'est apparemment par cette raison-là que les plus fous sont les favoris de
Dieu. Dans un sens, il en est de l'Etre suprême comme des Princes de la Terr: ordinarement,
ces Dieux mortels n'aiment pas les hommes de droiture & de probité. Cesar se désioit plus
de Brutus & de Cassius, que d'Antoine, quoique très débauché: Neron ne pouvoit souffrir
Seneque: Platon échoua auprès Denys le Tyran. Tout au contraire, les Maitres du Monde se
plaisent avec les esprits épais, simples, grossiers. De-même, le Dieu-Homme condamne &
déteste toujours ces Sages, qui mettent tout leur appui en leur Philosophie. Saint Paul le
déclare net, & sans la moindre ambiguïté: Dieu a choi si dans le Monde ce qu'il a de fou ...
Dieu a jugé à propos de sauver le Monde par la folie; apparemment, par ce qu'il ne pouvoit
pas le reparer par la sagesse. Dieu dit lui-même, par la bouche du Prophete Efaïe, Je perdrai
la sagesse des sages, & je reprouverai la prudence des prudens.